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Il était une fois au pays des mots...

22 février 2011

Ecrire


 

Il a fallu reprendre la plume comme en reprend la mer. D'une façon incertaine, maladroite, presque chaotique. Laisser couler les mots sans tenter de les arrêter. Juste écrire, comme on respire. Écrire, n'y a t-il pas de plus beau verbe de la création. Écrire c'est devenir magicien, devenir l'égal d'un dieu. Les mots deviennent des armes plus meurtrières et plus fatales qu'aucune épées. Les mots peuvent créer comme détruire. Je suis un Dieu. Mon monde n'est que papier et illusion mais il existe et palpite entre mes doigts. Ne vois tu pas toutes les règles qui le régisse? Je suis un roi, un tyran qui sans vergogne s'approprie le pouvoir des mots. Ou alors je ne suis qu'un esclave, un de ses êtres qui ne vive que par la plume car ils ne preuvent échapper à la ronde des verbes et des phrases. Il ne rêve que Liberté, la grande Liberté mais ne peuvent y accéder. Ils ne seront pas les héros de demain. Cachés dans l'ombre des mots, ils guident les guerriers courageux avec de si belles tirades. Qu'ils aiment et haïssent pour eux, qu'ils se battent et meurent pour ces ombres qui rêvent d'aventure.

 

Les écrivains sont morts.


Ils ne sont qu'êtres faméliques, sortis du passé, errant dans le futur, à jamais banni du présent. Une muse envieuse un jour de pleine de lune murmura: « Poète inutile, apprend pour ta gouverne que toujours tu envieras toujours le passé. Ah! L'âge d'or! Et voudra changer l'avenir sans y parvenir. Car de tout les hommes tu es le plus inconstant et le plus fou. Pauvre chose mortelle ne peux-tu profiter du présent toi qui es béni des dieux! Bientôt tu connaîtras le repos et la fin! Que je t'envie poète insatiable, comme je voudrais être humaine. Alors je comprendrais ce qu'éphémère signifie! »


Et après avoir annoncé cette terrible sentence, la créature chimérique disparut. Était-ce un rêve? Un songe éveillé? Mais ces mots résonnent comme un atroce vérité. L'homme mortel n'appartient pas au présent. Le poète, homme généreux dans les sentiments car il les ignore, aurait voulu poursuivre l'être à travers bois et forêt. Mais que lui aurait-il offert dans sa stupide ignorance. Un peu de chaleur, un doux baiser ou une caresse aussi légère qu'enivrante. Mais l'homme des lettres n'est pas homme d'acte. A cette mystérieuse il écrira un poème vibrant d'amour et d'ennui. Et l'elfe aux cheveux longs aura dit vrai.


Mais moi, si je pouvais à cet être sans pareil, à cette muse étrange je n'offrirais pas seulement des mots. Je leur offrirais la compréhension du langage mortel. Je lui apprendrais l'amour et ce contact charnel qui nous brûle de l'intérieur. Je lui apprendrais à aimer et à haïr la même personne. Puis tranquillement, je lui expliquerait ce qu'est la peur. Aux créatures de légende, elle est inconnue mais coule en l'homme comme un délicieux poison. Elle l'enivre et l'oblige à vivre en oubliant la mort et demain. Il joue avec elle, car si vous, êtres délicieux ne pouvaient la comprendre, elle nous permet de vivre. Qui a-t-il de plus beau que la peur et le danger? Ce si beau et attrayant danger. Celui qui unit les amants, libère les armes, fait palpiter les cœurs, fait vivre. Même le poète connait la peur insidieuse. Celle qui est la source de ses insomnies, qui le fait trembler dés que sa muse part. Et surtout la peur de la page blanche, le plus terrible de tout les mots. Car des mots qui ne s'écrivent pas, c'est une vie qu'on oublie.


Et à nouveau, je suis face à elle, cette délicate feuille blanche que je trouble de mes mots. Malgré tout, me revoilà à nouveau à écrire. Ce sont les même gestes qu'auparavant mais quelque chose semble casser. Les mots me viennent plus difficilement, comme si ma muse m'avait abandonné. Les idées sont toujours là mais il me manque quelque chose. J'ai donc décidé de partir à sa recherche à travers les mots, les livres, le monde.


Le sourire accroché aux lèvres, j'ai envie de vivre et d'écrire. 

 

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22 février 2011

Bienvenue =)

Et s'il suffisait juste d'entrer...


Poussez la porte du plus étrange des royaumes, là où les mots sont rois et les histoires reines.
Car qui enfant n'a pas rêvé d'être princesse, chevalier ou vilaine sorcière?

Laissez vous portez par les rêves d'une enfant touchée par la folie.

Vous trouverez ici quelques brins de folies, des écrits sans queue ni tête en pagaille, de belles images piquées ici et là... un peu de moi...Un peu de tout, trois fois rien, du vent, des idées, un rayon de lune...

Laissez vous guider...  Alors fermez les yeux, éteignez la télé, et laissez vous emporter...

Bonne visite et merci.

Passez ici voyageur et laissez vous porter. Oublier tout... jusqu'à votre nom

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